Je suis retombé hier sur le journal de mon voyage en Inde. Je vais me faire une série de souvenirs de voyage, mélange de planches dessinées et de photographies. Ils étaient étranges ces Cachemiris, fiers de leur majestueux pays, véritable paradis terrien. Ils étaient étranges à désirer quand même la vie en Occident alors qu'ils avaient plus là où ils étaient.
Sinon, j'ai aussi fait quelques gribouillis pour Luciole, j'ai décidé de dessiner la suite d'une de ses notes : Je ne suis pas vraiment satisfait du résultat mais ça m'a fait plaisir de gribouiller autre chose que moi, ma vie, etc.
Au moins, je sais que les anti-vomitifs du Mac Donald's n'ont pas d'effet sur moi...
Voici un petit vieux que j'ai rencontré sur cette route déserte de l'Himalaya. Remarquez cette profondeur dans le regard, ce sourire, ces rides... j'ai été charmé par ce pays.
Généralement, quand je reçois une chaîne, des désirs de torture naissent sous mes cheveux flamboyant.
Depuis que j'ai décidé de me mettre à dessiner, je me suis dit que ça pourrait m'entraîner à gribouiller des trucs que je n'aurais jamais dessiné autrement.
Aussi, quand j'ai vu cette chaîne sur le blog d'Aly, j'ai sauté sur l'occasion.
Règle de la chaîne : A partir de la première lettre de mon prénom, je dois me la jouer petit bac pour différents trucs.
Ainsi, j'y aurai dessiné mon premier éléphant, mon premier astéroïde, ma première cheminée, mon premier piano et ma première Audi.
C'était mon premier Andy Warhol, aussi, d'ailleurs.
Un dessin : Vraiment, je comprend qu'on puisse détourner des avions avec quelques rasoirs. A quand un masque qui permet de modéliser notre visage au poil près ?
Deux vidéos :
Grâce à cette expérience, j'ai pu découvrir un court-métrage de Scorcese (déconseillé aux âmes sensibles ) :
Pour me soutenir, Neel m'a envoyé la preuve que les sportifs sont - aussi- des envoyés de Satan :
Une photographie : Prise rapidement, en fin de manifestation à Montpellier. J'aime cette lumière qui laisse naître les ombres. La fatigue des évènements du jour donne à ces enfants une certaine gravité.
Je ne donne pas de nouvelles fréquemment. La raison en est que je suis fourré dans mes dossiers pour différents concours d'école d'écriture scénaristique, de cinéma et de documentaire.
Je vais essayer d'avoir un rythme un peu plus soutenu.
Une chanson pour ma petite sœur qui se prénomme aussi Lucie, ça change de Pascal Obispo et des Beatles.
Pour une meilleure lisibilité, cliquez sur l'image.
Bon, vous n'étiez pas forcément au courant mais j'ai vadrouillé en pays Helvète en fin de semaine dernière. Je vous raconterai bien mon voyage dans l'ordre mais vu que je dessine dans le désordre, je vais commencer par la fin.
Ça se voit certainement mais j'ai dessiné cette voiture sans aucun modèle. J'essaierai de m'entraîner davantage sur les véhicules vu qu'ils constituent une part intégrante de ma vie.
Concernant cette planche : Ce jour là, mes oreilles n'ont pas arrêté de mal interpréter les noms de ville que l'on m'a donné. Outre l'exemple Nyon-Lyon, j'ai confondu Berlin et Meyrin. Comme si c'était le thème du jour...
Comme je ne savais pas si j'allais parvenir à illustrer mon voyage, je laisse ici ce que j'ai écrit pendant que j'étais en route :
"Je suis sur le bord de la route, à Lausanne. Mon panneau indique « Genève – France ».
Après une demi-heure infructueuse, une voiture s’arrête, conduite par un trentenaire grisonnant.
Je cours vers la portière que j’ouvre prestement. « Bonjour, commencé-je, où allez-vous ?
L’homme me répond avec un accent américain impossible à dissimuler. - Je vais à Lyon. »
Quelle chance ! Je vais me retrouver en France et à quelques heures seulement de Montpellier en une seule voiture.
Sur la route, on discute, il est en école de commerce et journaliste en Europe parce qu’ils sont rares ceux qui écrivent l’anglais parfaitement en Europe.
« Et je te dépose où ? Dans la ville ? »
Ca fait quinze minutes qu’on est en covoiturage, c’est tôt pour parler du lieu le plus adéquat pour le stop mais je lui réponds : Oh, laissez-moi au péage d’avant Lyon. Je saurai me débrouiller comme ça !
Il lève un sourcil interrogateur, de toute évidence, il ne voit pas de quoi je parle. « Tu me diras, de toute façon. »
Dix minutes plus tard. Je suis dehors. Arrivé à Nyon.
Il me reste quelques francs suisses, je prends le train jusqu’à Genève.
Je ne suis pas arrivé. "
Une vidéo :
Une chanson où l'on trouve une sacrée mauvaise interprétation : Artiste : Mon côté Punk Chanson : Youssef
J'aime les histoires, les lire mais surtout les raconter.
Ma résolution 2009 : Apprendre à dessiner. Ca ne veut pas dire que je ne dessinais pas avant. On a tous gribouillé deux trois trucs dans une marge quand le prof était rébarbatif.
Mais voilà, j'ai décidé d'approfondir mes gribouillis en espérant pouvoir être vraiment satisfait de mes dessins.
J'aime ces médias qui me permettent de raconter des histoires de différentes manières.